Les bénéfices de BP doublent en cas d’augmentation vertigineuse de la production
Après neuf mois difficiles pour le pétrole et le gaz, il y a eu de l’espoir au quatrième trimestre, car une grande partie du secteur a vu ses finances s’améliorer. BP a annoncé aujourd’hui qu’elle prévoyait des bénéfices de 12,7 milliards de dollars US (9,7 milliards de livres sterling) en 2018, soit le double de ses bénéfices par rapport à l’année précédente.
Ces profits importants sont attribuables à l’augmentation de la production pétrolière et gazière de la société, qui découle de l’acquisition par BP, au coût de 10,5 milliards de dollars, du portefeuille de gaz de schistes terrestres de BHP aux États-Unis. Il s’agissait de la plus importante transaction que BP ait conclue en 30 ans, ce qui signifie que l’entreprise produit aujourd’hui 3,7 millions de barils par jour.
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Plus qu’une simple extraction
Ce n’est pas seulement la production d’extraction de pétrole qui a permis à BP d’augmenter ses profits, mais aussi sa capacité de raffinage. Les volumes raffinés sont plus élevés que jamais et avec la baisse du Brent Crude de 86,29 à 50,24 au dernier trimestre 2018, les marges bénéficiaires des raffineries augmentent. Ce qui est encore plus prometteur, c’est que les profits des raffineries sont plus élevés qu’ils ne l’étaient en 2015, lorsque les prix du pétrole étaient à leur plus bas.
Le bénéfice net de BP pour le quatrième trimestre de 2018 était de 3,5 milliards de dollars, comparativement à 2,11 milliards de dollars pour le quatrième trimestre de 2017. L’annonce a été suivie d’une hausse de 4,3 % du cours de l’action BP par rapport au FTSE au début de février.
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Prix incertains du pétrole
Les annonces de profits importants sont une source de confiance indispensable pour le géant pétrolier. L’incertitude des prix futurs du pétrole, le ralentissement de la croissance économique mondiale et les tensions commerciales sino-américaines ont pesé sur le secteur en 2018. Par conséquent, les bénéfices de BP sont une bonne nouvelle pour les actionnaires et les investisseurs.
La fin de l’exercice est également marquée par le désastre pétrolier Deepwater Horizon de BP, dans le Golfe du Mexique, qui a profondément marqué l’histoire du Groupe. Pourtant, Trump cherche à donner aux grandes compagnies pétrolières, comme BP, le pouvoir de s’autoréguler, ce qui a pour effet de faire reculer la politique mise en œuvre par l’administration Obama après la catastrophe.
Le directeur général de BP, Bob Dudley, a rassuré les parties prenantes sur leur sécurité opérationnelle : ” La meilleure année en matière de sécurité, ce qui signifie des opérations fiables, ce qui conduit à de bons résultats financiers. ”
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