XTX choisit un nouveau bureau plutôt qu’un déménagement complet

XTX Markets, important teneur de marché électronique basé à Londres, a annoncé récemment l’ouverture d’un nouveau bureau à Paris, avec l’intention d’y opérer en tant que société d’investissement.

Cette mesure vise à leur permettre d’accéder librement aux marchés de l’Union européenne lorsque le Royaume-Uni quittera l’UE en mars 2019.

A lire en complément : Ryanair Profits Avertissement envoie des actions en chute libre encore une fois

Brexit toujours pas clair

Avec des détails sur la façon dont le Royaume-Uni sera en mesure de commercer avec l’UE après Brexit encore inconnus, l’annonce fait partie d’une tendance parmi les entreprises dont le siège social est au Royaume-Uni.

Le courtier TP ICAP et le lieu de négociation des actions Aquis Exchange étendent également leurs activités à Paris. D’autres entreprises ont choisi Amsterdam et Dublin.

A voir aussi : L'OPEP maintient la production de pétrole à un niveau stable et les prix sont sur le point d'augmenter

La société a déposé une demande auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Le codirecteur général de XTX, Zar Amrolia, a fait l’éloge du CCRP comme étant ” très réceptif ” et a déclaré qu’il estimait qu’il était important pour XTX de “ choisir un emplacement avec un environnement réglementaire fort dans lequel opérer. ”

Paris gagne du soutien

Le dernier Global Financial Centres Index (GFCI) a récemment montré que Londres a perdu sa place de premier centre financier mondial au profit de New York. Paris, quant à elle, est passée d’une place à vingt-troisième, sans doute grâce à sa proximité avec Londres et aux entreprises qui cherchent à s’implanter dans l’un des 27 autres pays de l’UE dans les mois à venir.

Inversement, certaines entreprises de l’UE ont cherché à s’installer dans l’autre sens à Londres.

XTX a été fondée en 2015 et représente déjà plus d’un dixième de l’ensemble des transactions sur actions européennes. Ils font partie d’une génération de teneurs de marché qui ont cherché à se développer sur les marchés du commerce électronique où les banques ont été plus réticentes à la suite de la crise financière de 2008.

La société, qui a réalisé un bénéfice de 61 millions de livres sterling en 2017 sur un chiffre d’affaires de 154 millions de livres sterling et qui réclame des volumes d’échanges quotidiens de 150 milliards de dollars, emploie déjà 105 personnes à Londres et déclare qu’elle n’a pas l’intention de déplacer son siège social de la capitale anglaise.