Plus500 Les hauts et les bas du cours de l’action

Plus500 (LSE:PLUS) a bénéficié d’une hausse spectaculaire du cours de l’action en 2018, sous l’effet de l’envolée des bénéfices et de l’augmentation des parts de marché. Le récent avertissement sur les bénéfices a toutefois fait chuter de 32 % la valeur de l’entreprise. Alors, la vente a-t-elle été exagérée ou y a-t-il d’autres vents contraires pour l’action Plus500 ?
Plan de l'article
AEMF (Autorité européenne des marchés financiers)
L’impact des changements réglementaires européens, imposés par l’AEMF, a été immédiatement ressenti par IG Group et CMC Markets en termes de cours de bourse. L’effet de levier plafonné, la protection des soldes négatifs et les produits restreints étaient tous censés réduire les profits des courtiers. Mais alors que la valeur de ses rivaux a faibli, Plus500 a continué de rouler.
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Le cours de l’action, qui a culminé à plus de 2000 pence, a été soutenu par une croissance constante des bénéfices et une offre de dividendes plus que saine. Ceux qui ont court-circuité les actions ont toutefois tenu bon.
Les vendeurs à découvert ont été récompensés lorsqu’à l’automne 2018, Plus500 a annoncé que les bénéfices de 2019 seraient inférieurs aux attentes. Le cours de l’action a chuté à son plus bas niveau depuis 11 mois, testant le support à environ 1200p.
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Les analystes restent optimistes
Les analystes n’ont pas tardé à réviser leurs objectifs de prix, passant des prévisions du milieu de l’année 2000 à environ 1700 à 1800. Mais cela représente quand même un avantage par rapport aux niveaux actuels.
Nombreux sont ceux qui pensent que Plus500 a résisté à la tempête de l’AEMF et disposent de chiffres qui prouvent qu’ils sont plus résistants que leurs concurrents.
Comptes professionnels
Les règles de l’AEMF n’ont d’incidence que sur les comptes des négociants au détail. Les comptes professionnels sont exemptés (l’organisme de réglementation estime que les négociateurs plus expérimentés devraient être en mesure de se retirer de la protection et de gérer leurs propres risques). Plus500 a approuvé une grande partie des demandes de comptes professionnels, ce qui a permis d’engranger d’importants bénéfices.
Les restrictions de l’AEMF sont maintenant entrées en vigueur il y a près de neuf mois, et les analystes estiment que l’impact est maintenant quantifié, ce qui élimine une zone d’incertitude. Avec des rivaux qui semblent gérer les changements beaucoup plus mal, ceux qui regardent les fondamentaux estiment que Plus500 offre une valeur bien supérieure à celle des autres maisons de courtage cotées en bourse.